De mes 2 ans au Sénégal, j’ai rapporté forcément pleins de souvenirs, de photos, d’histoires, de saveurs, de senteurs et une recette parmi tant d’autre dont je ne me lasse pas : le Yassa qu’il soit à la viande ou au poisson.
Le Sénégal est un pays d’Afrique où on mange très bien, et oui la famine ne sévit pas partout en Afrique.. faut arrêter les préjugés!!! .
Le seul hic pour moi, c’est qu’au bout de 2 ans on se rend compte que la diversité gastronomique n’est pas aussi riche qu’en France, où, il faut bien le reconnaitre, elle est merveilleuse.
Alors le mafé, le tiep bou dien, la soupe kandia, le couscous de mil, le thiou, les coques, les brochettes en tout genre, les dibi & co c’est un vrai régal mais à la longue on sature, p’tit francaise mal (ou bien) habituée que je suis.
En revanche le Yassa … attention pour les papilles qui aiment l’oignon et le citron vert c’est une tuerie.
Ce we on s’est retrouvé avec 2 autres couples d’anciens volontaires ayant vécu au Sénégal.
Ayant eu la chance de vivre avec une Sénégalaise j’ai pu mettre à profit ses cours de cuisine et je me suis lancée pour la énième fois dans la réalisation du Yassa. L’avantage en plus du Yassa, c’est qu’on trouve les ingrédients très facilement en France.
Je vous livre sa précieuse recette.
Tellement impatiente de passer à table, j’ai oublié de prendre une photo de mon Yassa désolée, alors j’ai piqué cette photo sur le net, merci l’auteur de la photo
- 6 pilons et 4 ailerons de poulet fermier
- 6-7 oignons
- 3 citrons verts
- 2 gousses d’ail
- 1 cube Jumbo ou maggy poulet
- sel et poivre
- riz cassé 2 fois
La marinade
Pour la marinade, presser les citrons verts, émincer les oignons, saler et poivrer. Piler l’ail, 1/2 oignon, l’ail, le jumbo sel et poivre.
Mettre la moitié de cette préparation pilée dans la marinade, garder l’autre moitié pour la cuisson des oignons. Dans un plat à fond plat mettre le poulet, recouvrir d’oignon , le citron tombera dans le fond du plat. Mettre au frais et remuer de temps en temps.
Le mieux c’est de faire griller le poulet au barbecue, mais comme en hiver c’est pas gérable, je l’ai fait revenir dans une cocotte avec un peu d’huile. Bien bien le faire cuire sur tous les cotés pour pas qu’il soit rose au milieu.
Réserver la viande, et faire cuire les oignons en gardant le jus de citron pour après. Ajouter le reste de la préparation pilée.
Faire cuire à feu moyen/vif pour qu’ils dorent, et remuer régulièrement.
Quand ils sont tendres et colorés ( marron brun) rajouter le poulet et le jus de citron. Faire cuire à feu doux et remuer régulièrement pour éviter que ça accroche.
Faire bouillir de l’eau, verser le riz en pluie, puis enlever de l’eau, de sorte que le niveau d’eau soit 1 cm au dessus du riz. Remuer puis couvrir. Faire cuire pendant 15 min à feu doux jusqu’à que toute l’eau soit partie. Et normalement le riz est cuit.
Pour faire le rouille, beh je sais toujours pas le faire. Dimanche ça a cramé!!!!
Bien sur cette recette a autant de variantes qu’il y a de cuisinières , certaines vont y mettre de la moutarde, des poivrons, des concombres, des carottes, des olives, des tomates….et chaque version a son charme.
Comme vous pouvez le voir, les temps de cuisson sont absents …et je me rend compte avec le recul que même dans la cuisine africaine on compte pas le temps. (j’écris ces mots avec un sourire rempli de sensations mélangées de nostalgie, de joie, de complicité, d’envie, de patience…et comme dit un proverbe africain  » nous avons le temps, vous la montre »)
Je vous ai donné celle de Marie Ndiaye de Fadiouth!!!
Dieuredieuf!!!

 
				 
				 
				 
				 
				 
				
un plat typique exotique qui doit être testé merci pour le partage !!!
avec plaisir, il y a des choses que je ne peux pas garder pour moi!!!!
bon ap’